"regarde moi, parle moi, touche moi, je suis comme toi" - Omn.Univ.Europ.

"Enferme la dans sa chambre jusqu'au d�jeuner" stipule l'infirmi�re � l'aide-soignante. A ma montre, il est 9h15, le d�jeuner est servi quant � lui � 11H30. Que se passe t'il? Qui veut on enfermer? Pourquoi? 9h45 et la porte matraqu�e de coups de pieds, les hurlements incessants me mettent mal � l'aise et renforcent mon questionnement. "Laissez la, elle va se calmer" entend t'on dans les couloirs. J'apprends plus tard qu'il s'agit de Madame X, �g�e de 76 ans et atteinte de d�mence s�nile de type Alzheimer... Comment �viter un tel constat? La d�mence est elle synonyme de condamnation sociale? Comment communiquer avec les personnes atteintes de d�mences s�niles de type Alzheimer? En partant du couperet "dementia," en m'int�ressant au r�le propre infirmier ainsi qu'au concept de communication et plus particuli�rement � la philosophie de l'Humanitude je me suis rendu dans des �tablissements h�bergeant des personnes �g�es d�pendantes pour observer ce qui se jouait entre le soignant et la personne dite "d�mente..". Des r�sultats �loquents...