Publisher's Synopsis
LA Relation d'une pefle eft mions i'hiftoire de la maladie, que celle des ravagesqu'elle a faits, & des défordres qui l'ont fuivie. Telle eft la relation que nous donnonsde la pefte de Marfeiile, dans laquelle nous prupofons feulement de décrire lesmalheurs de cette Ville, la manière dont la pefte s'y eft introduite, les progîès & lesravages qu'elle y a faits, & les me-fures qu'on *a prifes pour les ar-rêterjfansnousengager à parler de la maladie, de (es fymptô-mes, de fa caufe, & de la manière de latraitter. Peu verfés dans les matières de Médecine, nous n'aurions donné que des idéesfort imparfaites de toutes ces chofes. Cependant pour nePREFACE, rien omettre de tout ce qui peut contenter lacuriofuè des Lee. teurs fur cetarticle, nous avons emprunté les obfervations de Mr. Bertrand Médecin de cetteVille, dont la fincerité ne feau-roit*nous être lufpe&e, que l'on trouvera à la fin decette hiftoi-re j elles {ont faites d'après nature, je veux dire fur les malades qu'il atraités, fur la trifte expérience qu'il a faite lui-même de la maladie, & fur celle detoute fa famille. On attend de ce Médecin un Traité complet fur cette matière: le peud'étendue qu'il a donné à fes obfcryations, femble nous le promettre, & nous donnerlieu de croire qu'il s'eft refervé bien des chofes pour ce Traité, qui joint à cetterelation, ne lailîe-roit rien à defïrer fur la pefte de Marfeille.