Publisher's Synopsis
Le sujet est un souverain assujetti: autrement dit un paradoxe incarné, un oxymore sur pattes. Le pire est qu'il croit "être", alors qu'il n'est qu'assignaton à résidence d'un vivant dans la lettre, et plus assigné (à signer) encore s'il est lettré. Une lettre, on l'a dit et répété, est une variation dans un système de places, de phonèmes par exemple.Pourtant, cet emprisonnement même le déchaîne. Mais plus il croit se défaire de sa chaîne (de signifiants), et plus il s'enchaîne... à celle des biens, des avoirs accumulés, des hauteurs escaladées, des chairs maîtrisées, des comparaisons méprisantes. Méprise ! Le Sujet ne penche du côté de sa face souveraine que s'il circule en vol entre ses mal'être. Alors quelque chose est effectivement libre. Mais que peut-on en dire qui ne l'attrape en papillon à épingler ? L'enjeu de notre avenir collectif planétaire, c'est de parvenir à créer un ensemble de communes impossibles à subordonner à un idéal totaliste, et favorables au soutien du sujet souverain. Pas facile !