Publisher's Synopsis
Ce colloque est le fruit d'une collaboration entre l'Universite de Reims, la Bibliotheque municipale a vocation regionale de Troyes et l'Ecole nationale des chartes. Il s'agissait, lors de ces journees, de donner l'occasion a des chercheurs venus d'horizons divers de s'interroger sur la posterite de ce qu'il est convenu d'appeler " romans de chevalerie ." Les differentes interventions n'ont pas eu pour objet de presenter la survie des textes en eux-memes, mais plutot de mettre en lumiere le role des intermediaires, qu'ils aient succombe aux charmes de la reecriture, exploite les avancees de la science philologique ou mobilise les ressources du monde de l'edition pour la conquete de nouveaux publics. Contents: I. DIU et E. PARINET, Introduction. - F. VIELLIARD, Qu'est-ce que le " roman de chevalerie " ? Prehistoire et histoire d'une formule. - J.-M. CHATELAIN, De l'errance a la hantise: la survivance des chevaliers aux XVIIe et XVIIIe siecles. - F. GEVREY, Florian et les romans de chevalerie: du periodique au novelliere. - P. BOLOGNINI-CENTENE, Mme Riccoboni et la transmission du roman de chevalerie a la fin du XVIIIe siecle. - H. BIU, Paulin Paris et la redecouverte de la litterature medievale. - U. BAHLER, " Chansons de geste " et " romans courtois " ou le spectre de Gaston Paris. - N. CLOT, Georges-Adrien Crapelet et la Collection des anciens monumens de l'histoire et de la langue francaise (1826-1835). - M. STANESCO, Moyen Age vivant et conscience historique chez Louis de Marchangy. - T. DELCOURT, Du Tristan de Tressan a la Nouvelle Bibliotheque Bleue d'Alfred Delvau, les avatars du Tristan en prose. - P. MENARD, L'ecriture de Delvau. - A. CORBELLARI, Le roman arthurien dans l'entre-deux guerres, entre erudition et vulgarisation: de l'edition a l'adaptation, les chemins d'une reevaluation. - A. RENONCIAT, Splendeurs et miseres (1880-1939). - C. BOULAIRE, Disparitions, survies, trahisons dans la seconde moitie du XXe siecle. - J. KOOPMANS, Quand les chevaliers se mettent a chanter: l'opera devant la tradition narrative medievale. - K. BUSBY, Conclusion.