Publisher's Synopsis
Un recueil de poésie de plus, un tableau de plus qui dépeint les peines et les tragédies qui font les quotidiens de la vie à Djibouti. A travers les quatre parties de ce recueil, douleurs, révolte, lutte et résistance, les poèmes déroulent un tapis de déboires mais aussi des cris qui couvrent de leur ton effrayant le lourd silence qui règne aux pays des braves. Ce recueil n'est pas un livre, c'est un combat. L'auteur narre, les douleurs de la société; des blessures laissées sur le corps de la société par les difficultés imposées par le régime en place. Rachid Hachi se révolte aussi contre les pratiques inhumaines dont le seul but est de soumettre la population. "Ma misère n'est pas à vendre", "La misère n'est pas un héritage" ou "Non, pas de charité" forment autant d'îlots de résistance dans l'océan de la pauvreté subtilement entretenu. Le titre de ce livre est à lui seul révélateur: Le soleil s'est couché sur mes rêves. Oui, un soleil qui se couche emporte avec lui les derniers rayons de l'espoir et laisse place aux ténèbres rampantes de l'asservissement.Le lecteur est fort surpris de commenter la lecture par le poème J'ai appelé Netanyahou . L'auteur a-t-il réellement donné un coup de fil au Premier Ministre Israéliens ? Non, bien-sûr. Rachid Hachi nous surprend avec cette affirmation pour mieux nous préparer à ce qui va suivre, à savoir la situation dramatique des libertés à Djibouti. Ces vers sont d'une vérité saisissante, d'une tristesse poignante et d'un désespoir incommensurable. Si l'on prend l'avion pour visiter les beautés architecturales des pays, ou pour apprendre quelque chose sur leur civilisation, Rachid Hachi nous informe, ironiquement, l'expertise de Djibouti en matière d'achat des voix et du truquage des élections. Mes rêves appartiennent au khamsinEt mon espoir gît au Ghoubet Ces vers résument l'état d'esprit de l'auteur au moment d'écrire ce recueil tissé avec les cris qui vadrouillent dans la conscience. M. Sougueh