Publisher's Synopsis
2000, Sud-Liban. Lors de fouilles militaires menées par des gendarmes français, huit squelettes sont retrouvés sous un pont, enfouis avec des restes de treillis coloniaux. À côté d'eux, un carnet noir, miraculeusement préservé, raconte l'histoire bouleversante d'un soldat oublié Max Poliron.
1926. Au coeur de la révolte druze contre le mandat français, Max, adjudant au 4e Régiment d'Infanterie Coloniale, tente de sauver ses hommes, tirailleurs sénégalais, goumiers, spahis envoyés au massacre dans les montagnes du Levant. Ce qu'il découvre à Hasbaya (Liban) va bouleverser sa foi en la France. Trahi, emprisonné, banni, il s'évade du bagne de Cayenne, traverse l'Amazonie, et rentre clandestinement au pays, guidé par une seule obsession: retrouver Alina, la femme qu'il a aimée au bout du monde. Du djebel Druze au débarquement de Sicile, de Londres aux sables du Maghreb, Max deviendra l'un des agents secrets les plus redoutés du SOE. Jusqu'à ce qu'une ultime mission à Varsovie le ramène face à son destin et face à celle qu'il n'a jamais oubliée.
Entre fresque historique et roman d'amour tragique, Le Silence du Djebel redonne vie à ces combattants venus des colonies, morts pour une patrie qui les a trop souvent reniés. C'est aussi l'histoire d'un homme debout, d'un justicier sans drapeau, d'un amour inoubliable.
Le devoir de mémoire n'a ni couleur, ni religion.
Philippe PRIOLON, l'enquêteur prévôt qui a raccroché le Képi et qui cherche encore le titulaire du matricule 33975.
Grégory PRIOLON, journaliste de guerre, ancien professeur d'histoire spécialiste des guerres coloniales.