Publisher's Synopsis
Le silence des mémoires, une oeuvre profonde, réaliste et pleine de sagesse parce qu'elle interpelle la conscience collective et interroge le silence complice d'une société en évanescence. C'est une fiction qui déroge à la règle et titille l'esprit du lecteur. Une trame comme on n'en a jamais vu dans le répertoire de l'auteur.De par les thématiques qu'elle traite et les réflexions qui s'y dégagent, l'oeuvre se démarque par sa force spirituelle. Le lecteur averti ne se fait pas prier et s'embarque aussitôt, transporté par cette trame digne d'une tragédie grecque. Dans Le silence des mémoires y sont traitées des thématiques tel que la schizophrénie sociale; l'art de la duplicité et ou dédoublement de personnalité) qu'entraîne le culte du paraître face à l'être. On y évoque également le poids de la culture et de la tradition; l'amalgame entre le sacré et le profane, et les superstitions (avec les rituels du chamane lors des longs épisodes de maladie de la soeur et mère du personnage principal). La mort dans toute sa torpeur est omniprésente dans l'oeuvre comme pour rappeler à l'homme qu'il est rien face à l'inéluctable et à la puissance du divine. En outre, le dilemme et la mélancolie qu'afflige la misère aux nécessiteux, les gestes qui conduit au désespoir, la course effrénée pour la survie, les sacrifices sont autant sujets abordés dans l'oeuvre. Le silence des mémoires raconte le mal-être physique et psycho-logique d'une adolescente, Bahsane née d'une famille modeste et dont la vie va très vite virer au cauchemar lorsque cette dernière se retrouve orpheline, seul à la charge de son petit frère et désavouée par ses frères aînés. Et parce que contrainte par la misère et la condition vie difficile; elle décide de devenir un papillon de nuit. Ainsi, sans le savoir en mettant le pied dans le gouffre infernal de la dépravation nocturne, elle scellera son destin. C'est le début de la dégringolade et des tourments de l'âme pour Bahsane. Cette chute dans le cercle vicieux commence dans l'antre de habo ou du moins l'antre du mal. Cette habo (une maquerelle et de surcroît une criminelle) souilla la tendresse maternelle du mot habo) comme elle, ces vieux porcs fortunés et dépravés qu'elle côtoie et qui se font appelé ''les oncles '' ont dépouillés le mot de toute sa tendresse vont changer la vie de Bahsane à jamais. Cette oeuvre nous plonge dans le monde macabre et lugubre de la prostitution et du proxénétisme dont est victime notre personnage principal. L'auteur dénonce la bassesse d'un commerce malsain; destructeur des âmes pures; faucheur de jeunesse. Il nous dépeint minutieusement une société corrompue dont l'âme en déperdition s'attache plus au paraître qu'à l'être; ou des lois tribales priment et prônent plus que les législations républicaines.Dans cette oeuvre l'ignominie atteint son paroxysme avec le fratricide qu'Omar a tenté de faire en attentant aux jours de Bahsane sous prétexte que cette dernière aurait jeté l'opprobre sur la famille. Pour l'héroïne plus aucun doute: le mâle n'incarne que le mal, elle devait fuir cette espèce comme la peste. La figure masculine dans l'oeuvre n'aspire guère confiance à Bahsane entre la horde de brouteurs aux jambes pliés et les goujats de maris infidèles: les fameux oncles . Guidés par leur vil et puéril instinct; ces êtres abscons dénués de toute compassion à l'exception faite de Abdourahman (le gendarme et son petit frère) le reste des hommes demeurent pour Bahsane un mystère maléfique.L'oeuvre débute avec une longue réflexion et le premier paragraphe nous plonge dans une prouesse intellectuel et spirituelle; nous sommes invités à prendre part à la réflexion qui semble être une analyse rétrospective questionnant la conception de la vie du narrateur-personnage, mais ce n'est qu'au second paragraphe que le lecteur comp