Publisher's Synopsis
Il se fait que face à l'apparition et à la résurgence des déviances sociales au Congo-Zaïre en général et plus particulièrement à Mbuji-Mayi, le processus de socialisation et, par ricochet, celui de la resocialisation rencontrent des distorsions et donc des problèmes en amont comme en aval de la structuration sociétale zaïro-congolaise, surtout lorsqu'il est question des services spécialisés en cette matière. Si au moment du lancement des assises des états généraux de la Justice congolaise du 06 au 13 novembre 2024, le Président de la République reconnaît et déclare ouvertement que la Justice congolaise est malade et qu'il faille la purger, il n'est pas étonnant ni surprenant que la fonction pénitentiaire zaïro-congolaise qui en est tributaire le soit également et avec plus d'exacerbation. En effet, les prisons zaïro-congolaises en général et la Prison centrale de Mbuji-Mayi en particulier ont tellement démissionné de leur essence qu'elles passent plus pour des centres de désocialisation et de bannissement des détenus que des milieux spécialisés pour leur sérieuse et responsable rééducation en vue de leur réinsertion sociale dans le noble respect des Droits humains fondamentaux.