Publisher's Synopsis
Excerpt from Encyclop�die des Sciences M�dicales, Vol. 3: Anatomie Et Physiologie
Pendant long - temps, ces sciences n'ont point �t� ainsi envisag�es. Chaque fait observ� �tait pour ainsi dire l'objet d'une hypoth�se particuli�re. Newton remar qua, l'un des premiers, que, quelque va riables que fussent les ph�nom�nes phy siques, tous se rapportaient cependant � un certain nombre de principes. Il analysa ces principes, et prouva surtout que la facult� d'attirer jouait parmi eux le principal r�le. Attir�es l'une par l'au tre et par leur soleil, les plan�tes d�cri vent leurs courbes �ternelles; attir�s au centre de la n�tre, les eaux, les airs, les pierres, etc.; se meuvent ou tendent � se mouvoir pour s'en approcher: id�e su blime, sans doute, que celle qui servit tout - � coup de base � toutes les sciences physiques. Rendons gr�ce � Newton; il a trouv� le premier, le secret du Cr�a teur, savoir, la simplicit� des causes r�u nie � la multiplicit� des effets. L'epo que de ce grand homme fut la plus mar quan te de l'intelligence humaine. Depuis elle on a eu des principes pour en d� duire les faits comme des cons�quences. Mais cette �poque si remarquable pour les sciences physiques, fut nulle pour les sciences physiologiques; que dis-je? Elle recula leurs progr�s. On ne vit bient�t qu'attraction et qu'impulsion dans les ph� nom�nes vitaux. Brillant de g�nie, Boerhaave se laissa �blouir par un sys teme qui �blouit aussi tous les esprits de son si�cle, et qui fit dans les sciences phy siologiques_ une r�volution que je com pare � celle qu'op�r�rent dans les seien ces physiques les tourbillons de Descartes. Le_n0m c�l�bre de son auteur, l'ensem ble s�duisant de ses dehors, assur�rent � cette r�volution un empire qui ne s'� croula que lentement, quoique sap� de toutes parts dans ses bases mal assur�es. Moins brillant que profond riche en moyens qui convainquent, quoique d�= pourvu de ceux qui s�duisent, Stahl for ma pour les sciences physiologiques une �poque plus digne de remarque que celle de Boerhaave. Il sentit la discordance des lois physiques avec les fonctions des animaux c'�tait le premier pas pour la d�couverte des lois vitales il ne fit pas cette d�couverte. L'ame fut tout pour lui dans les ph�nom�nes de la' vie c'�tait beaucoup de n�gliger l'attraction, l'im pulsion, etc. Stahl sentit ce qui n'�tait pas le vrai le vrai lui - m�me lui �chappa. Plusieurs auteurs ont march� sur ses tra ces, en'rapportant � un principe unique, diversement d�nomm� suivant chaque au.
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