Publisher's Synopsis
Il s'agit d'abord d'un roman. Une fiction. Essayez de vous imaginer un cheval qui parle. Cela n'existe pas. Mais oui, c'est possible, ce n'est pas n'importe quel cheval, c'est le mien. Un cheval que j'ai ramené d'Islande, rude, brut de décoffrage et qui porte en lui dix millions d'années d'histoire. Rien à voir avec ces tarés qui se promènent sur le green des champs de courses, ou sur les pistes d'obstacles. Tellement hyper sélectionnés, croisées entre eux de mère à fils pour développer la vitesse ou la puissance du saut qu'ils en ont perdu la mémoire de leur propre histoire et les mots qui pouvaient la raconter. Non Vidalin, c'est le nom de mon islandais, a une vraie personnalité, il sait ce qu'il veut, s'exprime clairement et développe des stratégies pour l'obtenir. Les cavaliers comprendront, ce livre est plein de détails sur son comportement, ses réactions, comment il me résiste, me manipule... en clair se fout de moi. Ce livre est surtout une conversation entre un homme et son cheval sur l'état du monde. Une conversation est faite d'impromptus, des mots lâchés en fin de soirée avec des amis, dans un bar les yeux fixés sur une manifestation des gilets jaunes à Paris ou à Hong Kong contre l'amendement de la loi d'extradition par le gouvernement. On glisse d'un évènement à un autre: la surpopulation, le changement climatique, les migrations... Trump... Macron... le monde se révèle... tel qu'il est... au-delà du cheval... au-delà de l'homme. Vous serez surpris!Délicieux le pissenlit, dit-il en relevant la tête, c'est mon herbe préférée. Je n'avais pas rêvé, il parlait! Vidalin est un descendant des chevaux des Vikings qui ont envahi l'Europe à la fin du premier millénaire. Empreint d'une sagesse incomparable, il nous associe à ses réflexions pour décrypter l'état du monde.Attends, attends, dit Vidalin, je ne comprends plus, tu me dis que vous faites des efforts pour le climat, mais que la planète se réchauffe et bien que les droits de l'homme sont devenus la règle, l'humain est malmené, souvent nié.Tu as raison, j'ai imaginé un monde dont je ne suis plus certain aujourd'hui de la réalité. J'ai cru qu'il y avait des chances d'aller vers plus d'humanité, plus de justice, plus de liberté, le respect de tous les êtres dans ce qu'ils sont. C'est raté! ... Tu dois me ramener en Islande, patron!Le monde se déglingue. La guerre est proche. Arriveront-ils à rejoindre l'Islande? Une équipée pleine d'embuches, émouvante, où chacun se raconte.
