Publisher's Synopsis
Le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) déplore la mort de soldats tchadiens dans des différentes attaques menées par le groupe Boko Haram, dans la région du Lac Tchad, au sud-ouest du pays. Des attaques que le CEDPE condamne avec fermeté.
Le CEDPE regrette que les autorités tchadiennes n'aient pas pris au sérieux les études et les conclusions des enquêtes menées par ses chercheurs. Une base de données de 16 000 pages avait été remise en 2021 à Mme la ministre de la Femme et de l'action sociale. En 2022, le Centre a remis aux autorités compétentes un projet relative à la DDRR (déradicalisation, démobilisation, réhabilitation et réinsertion). Fin 2023, un colis de 32 publications a été remis au président de la République et un colis de 12 publications au premier ministre M. Saleh Kebzabo. Dans les publications, la nécessité du processus de DDRR a été signalée.
C'est un processus de déradicalisation et de réinsertion socioprofessionnelle d'environ 7000 désengagés et désassociés de Boko Haram, dont 54 % sont des femmes. Le CEDPE n'a pas cessé depuis, d'alerter les autorités des pays du Bassin du Lac Tchad d'accorder une attention particulière aux études et propositions de déradicalisation des désengagés et désassociés de Boko Haram.
La recrudescence de la violence dans la région du Lac Tchad est préoccupante, et il est regrettable de voir que les efforts et les recherches du CEDPE ne reçoivent pas l'attention qu'ils méritent. Le CEDPE rappelle que la déradicalisation et la réinsertion des désengagés et désassociés de Boko Haram sont cruciales pour la stabilité et la paix dans la région.