Publisher's Synopsis
Dans les enseignements en anthropologie du professeur Yan Vansina, à l'Université de Lovanium, actuellement Université de Kinshasa, les pouvoirs dans les souches culturelles africaines sont au nombre de cinq, au lieu de trois cités par Montesquieu.
De ma part, j'y ai apporté la lecture en référence à la Palabre africaine, une institution hautement démocratique. La modernisation de cette culture dans le contexte étatique actuel se veut plus scientifique, au lieu de continuer à copier, paraphraser et compiler uniquement les Constitutions de l'Occident.
Ainsi, en plus de l'Exécutif, du Législatif et de la Justice, le pouvoir de l'Information doit être composée de la recherche scientifique et de la presse, et le pouvoir du Support, en démocratie dont les souches sont africaines, est composé de la population personnifiée par le Chef de l'Etat, président de la République, dans un régime politique qui n'est ni parlementaire ni présidentiel, mais arbitral. Le caractère arbitral étant incompatible avec le système parlementaire et partisan, irréversiblement, le régime arbitral dans un Etat, comme dans une Palabre africaine, ignore le Parlement et tout ce qui est parti politique.
Il s'agit d'arrondir le Droit constitutionnel par les notions nouvelles comme ce fut le cas en mai 1787 aux Etats-Unis d'Amérique, cas de fédéralisme, de Congrès, de président de la République, de Constitution écrite, de régime présidentiel et autres. La question est démocratique et référendaire, en vue d'élaborer les Constitutions telles qu'elles doivent être dans les Etats africains, et de trouver la solution à la cessation des guerres déroutantes de démocratisation en Afrique. Pour y parvenir, la démarche est celle de restaurer d'abord et d'élaborer ensuite, la Constitution d'un Etat africain. Les notions ''nouvelles'' dans le contexte étatique actuel telles que le régime arbitral, l'Assemblée Nationale Arbitral, et autres arrondiront le Droit constitutionnel longtemps tronqué par la colonisation.